Pour poursuivre avec Bruce Springsteen en mélodie, des gouttes d’inspiration s’abattent – de vrais grêlons – j’adore la pluie et me laisse arroser :
J’avais 21 ans je crois (hum hum, ma jeunesse), je résidais en Guadeloupe - je me crie « et si j’agissais, je suis plein d’idées, allons-y » - la légende personnelle ? je n’y pensais pas du tout - avec Pierre-Xavier (que je ne retrouve plus), discussions sur discussions, prises de notes sur prises de notes durant deux mois et deux mois s’écoulent – d’une idée, une association nait – GALO « groupement associatif de la libre opinion » - des projets par milliers, des membres merveilleux – agir me faisait tant de bien, je me sentais comme dans une baignoire dans laquelle j’y mettais ma propre eau, mes propres essences naturelles – que l’air sentait bon, que je me sentais bien – mieux comprendre pour lutter contre le fléau des drogues – aider les personnes qui n’ont pas eu la chance (comme moi) de recevoir l’apprentissage de la lecture – créer des partenariats, s’émouvoir (pour de vrai) aux problèmes de société – cette association, ça a été la première goutte grâce à laquelle j’étais trempé de vie – quelques mois passent et le temps de rejoindre Montpellier pour terminer mes études, est arrivé.. Suivre un chemin inconnu, je ne connaissais rien de mes « demain (s) » - le chemin se poursuit, je prends l’avion..
J’ai 26 ans, je réside à Montpellier, en plein dans les cartons (déménagement d’une résidence à une autre) je réponds au téléphone, j’entends « vous êtes le lauréat 2005 du prix CREIS » - surpris, je regarde ma compagne (… de l’époque) et je lui demande rapidos « ça veut dire quoi lauréat ? » - le prix du CREIS récompense le travail de recherche estimé par lui (le jury du CREIS) comme étant le meilleur des deux années précédentes – je suis en photo bien trop en « sourire » sur leur site (http://www.lecreis.org) – c’est la première fois que je me retrouvais tel le prof de fac dans un amphi à l’université de Jussieu, ça fait drôle quand même.. Je reprends le train..
J’ai 28 ans, je vis à Montpellier et une idée depuis quelques longs mois « agir pour l’environnement » bon, c’est vrai, ma sensibilité à l’environnement est née de l’influence de ma compagne de l’époque « mets ça dans CETTE poubelle, arrête de faire couler l’eau comme ça etc. » et puis des fous rire parfois quand on se promenait dans un village et qu’elle voyait un mauvais comportement – je disais « association AVEBEUBEU, présidente à vous de verbaliser » - de bons souvenirs et de tout ceci, on a fini par créer l’association ADDURA « Association Développement DURAble » - encore une fois, je me sentais dans mon bain – le chemin se poursuit, je prends l’avion..
J’ai 30 ans (j’en suis certain cette fois), me voilà dans l’autre versant du monde occidental : « bonjour l’île de Wallis » située entre plus ou moins la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie – cadre fabuleux, des habitants à connaître, une vraie aventure pour moi – inoubliable passé qui réchauffe encore et pour longtemps mon présent – juriste (c’est ma passion ça le droit) encore, oui encore, je créé ma structure « droit conseils à votre service » - encore et encore encore quelle pluie « bonheur » le fait de créer, d’avoir l’impression de commencer l’aventure à moi « bill Gates » - « non non et non !!!! » la vie m’a dit –pas grave, j’avais essayé et puis … pour maintes raisons, je ne pouvais pas.. Je prends l’avion..
J’ai 32 ans, le besoin d’écrire, de mettre en lumière ma vie – de m’y aveugler, de vous nourrir de celle-ci - « espoir, es-tu là » - le besoin d’écrire et j’ai osé laisser mon inspiration faire le reste – le résultat donne un livre qui a pris son ampleur pour moi – à découvrir bientôt, dans un mois ou deux.. encore une création et puis …
Et puis, je ne sais pas … heureusement – ma légende personnelle..
Louis-Xavier
Louis-Xavier
Merci Louis-Xavier pour cette proximité, cet élan de confiance que tu témoignes à l'autre, au lecteur, du coup on se sent exister par tes mots, par toi, avec la farandole de différences qui lie, qui relie ces vagues du temps qui passe, je sens presque l'atmosphère de ton écriture, tantôt nostaglie, tantôt émotion, tantôt ce désir d'aller vite au but pour nous livrer tes points, virgules et mots.
RépondreSupprimerJ'espère qu'il fait beau où tu es,
ici la pluie refroidit les prés, la forêt, je file mettre un pull over.
michellou
Durant des années, je me sentais trop éloigné du monde parce que, et volontairement, je cachais, je taisais mes douleurs et difficultés - j'existais en surface, en pointillés écartés de "moi", c'est le mot - dans ton commentaire, un mot fait partie du titre - le dévoiler, je ne peux pas encore mais très très bientôt maintenant - aujourd'hui parce que convaincu d'avoir besoin de toi, de vous, des autres, j'écris, je donne, je vis.. merci Michellou
RépondreSupprimerJe prends l'avion, tu prends l'avion, nous prendrons l'avion...un joli verbe à conjuguer à tous les temps....indispensable aux rencontres des légendes personnelles.
RépondreSupprimercontre les prix, sans frais, le voyage donne du rêve - tel un réacteur, ça propulse vers, pour etc. - ainsi l'esprit prend lui-même ses billets - avec caractère, il prend l'avion - il a la gentillesse tout de même de m'emmener - j'aime mon esprit, il a la bougeotte et grâce à lui, je m'imagine te rencontrer au présent, au futur - c'est chouette
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