samedi 16 octobre 2010

le sérieux, le mien ? celui des autres ?

Etre sérieux, vivre sérieux

Sérieux pour qui ? Pour soi ? Pour les autres ? Pour être comme les autres ?
Faire comme si … Agir comme si … et puis ?
Préférer le paraître et s’oublier soi – Faudrait-il alors chercher à être ce soi qui touche à celui des autres ? Donc s’il ressemble tant à celui des autres, reste t-il le nôtre ou empruntons-le aux autres ? Et puis celui des autres, qui est-il ce sérieux puisque tout comme moi, celui de l’autre devrait appartenir à cet autre et non plus aux autres.. hum hum, je réfléchis..
Ecrire pour moi devient l’espace que j’ouvre pour mieux discuter, échanger avec « qui veut » - moi, je le veux, ben oui je le veux et vous ? Dites oui surtout, je préfèrerai..

Réfléchir sur la vie, sur sa vie, c’est bien entendu se comparer à la vie des autres, à l’autre.. Que sont-ils devenus ? Comment vivent-ils, avec qui, que font-ils de leur vie ? etc. et par rapport à eux, je suis devenu qui, comment je vis, avec qui etc.
Ohhhhh non, je ne cherche pas à philosopher, je ne le sais pas – j’ai eu 3 au Bac, le prof n’a pas dû comprendre ma philosophie – il avait la sienne mais c’est lui qui avait la télécommande des notes !
« Hâtons-nous de rendre la philosophie populaire. Si nous voulons que les philosophes marchent en avant, approchons le peuple du point où en sont les philosophes. » - mais, j’ai mis entre guillemets et en italique la phrase, vous m’imaginez écrire ça ? J’ai dû relire plusieurs fois la phrase pour déjà la comprendre et ensuite l’aimer … un peu – cette phrase est de Monsieur avec un grand M Denis Diderot, un extrait de « De l’interprétation de la nature » - rien à voir avec ma réflexion du départ, je tenais juste à poser le nom d’un vrai philosophe et puis finalement, la phrase n’illustre t elle pas ma réflexion ? hum hum je réfléchis encore..

Dans un de mes rêves, j’imagine ma vie comme : je vis dans une maison au bord de l’eau – elle ne contient pas beaucoup de meubles, juste ce qu’il faut, juste le minimum, des pièces spacieuses – tous les matins, je file me brosser les dents avant que la femme que j’aime ne se réveille, me remets sous les couvertures – je la réveille, mon regard se fixe sur elle, sur son corps - je l’embrasse « bonjour » avec un grand sourire et là forcément elle devrait se dire « c’est dingue comme tous les matins, mon homme dort et se réveille l’haleine bien fraiche » – ok, je ne fais ça qu’au début de la relation – et puis je raconte mon rêve d’abord, laissez-moi tranquille !
La femme que j’aime est l’étoile de mon jour, un éclat véritable, mon feu d’artifice de l’amour, la plus belle femme de l’inter planétaire – elle est belle pour moi parce que mon cœur rayonne lorsque je la vois, lorsque je pense à elle, lorsque lorsque lorsque – passons.. Je m’emballe.. « arrête Xav ! » - en même temps, quand même, je tiens à écrire que les femmes de ma vie étaient à chaque fois les plus douces, les plus remarquables – nananer !

Poursuivons mon rêve alors : je me promène sur la plage et ce, qu’il pleuve ou soleil - me baigne une bonne demi-heure et je « comme back at home » oui, je m’entraîne à écrire anglais, j’aime bien – remarque je préfère l’espagnol « vuelvo a la casa » - si quelqu’un se dit « mais erreur », s’il te plait quelqu’un, dis le moi ! bref

Je récapitule le début du rêve : j’embrasse la femme que j’aime, me promène sur la plage, me baigne et retourne à case : ouai, tout un paragraphe qui tient en une seule phrase ! De retour à domicile, chez moi, chez elle ou chez nous – enfin, là où je dors quoi, elle est partie travailler et moi j’allume l’ordi, le pose sur une table en terrasse face à la mer et je me mets à écrire – avec un tel cadre, l’horizon marin où l’imaginaire perçoit les terriens, mon inspiration ne peut que … !

 A ce moment, si je me demande « suis-je sérieux » - je répondrai que je vis mon rêve, je mange grâce à lui, j’aime ma vie.. un aveu, rien que pour vous : je rêve que ma réalité devienne ce rêve.. 
                                                         Louis-Xavier

2 commentaires:

  1. "Quand le rêveur revient à la vie
    la vie parfois lui sourit
    plus souvent, lui règle son compte
    et le congédie"

    j'espère que tu lui décrocheras son sourire.

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  2. J'aime beaucoup les poésies de cet auteur - je n'ai encore rien de lui - à chaque fois que je lis des extraits ici ou là ... je n'arrive pas à trouver la fin de la phrase : un extrait de lui (Jacques Prévert) que j'aime aussi :
    "Quand la vie a fini de jouer
    la mort remet tout en place
    La vie s'amuse
    la mort fait le ménage
    peu importe la poussière qu'elle cache sous le tapis
    Il y a tant de belles choses qu'elle oublie
    La belle vie"

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