Parcours classique ? ou parcours à moi – quel est « un parcours classique » ?? je ne le sais pas – imaginez-vous à la naissance, que j’entende « tu suivras un parcours classique donc comme tout le monde mon petit » - je suis persuadé qu’au fond de mon petit « moi », j’aurai crié « tu verras toi si mon parcours sera classique !! »
Ville de Lisses (dans l’Essonne), comme j’aime à l’appeler, ville de la petite maison dans la prairie – quartier sympa – une petite rue le quartier – autour, que des champs de blé – la quiétude – j’ai 6 ans, entrée au CP – parcours classique – et puis « y’en a des petits comme moi »..
Non, je ne me disais pas ça étant donné que je ne pensais pas être petit mais ROI DU MONDE.. Comme en maternelle, y’avait une maîtresse et tous les jours la même ! Surtout, déjà à mon âge, mon cœur battait fort lorsque mon regard croisait le visage de … - non, je ne donne pas son prénom ! je le garde pour moi – et puis, et puis, CE1, CE2, CM1, toujours présente « ma princesse à moi » sauf qu’elle ne le savait pas – parcours classique ?? non, parcours déjà à moi..
De longues années plus tard, j’apprends l’invraisemblable « mais Xav, on était tous amoureux d’elle et personne ne le disait » - stupéfaction !!! il y avait donc plusieurs châteaux d’amour perdus dans les bois..
J’ai 10 ans, direction l’île de la Guadeloupe – pffffff – mes copains, celle que j’adorais regarder, tout ça, c’est fini – « bonjour la Guadeloupe » - il m’en a fallu quelques années pour apprécier – je voulais revenir dans ma chambre d’enfant – et puis et puis, l’amour, enfin, encore une fois, elle ne le savait pas – mais grâce à elle, j’aimais l’île – j’en profite pour lui dire MAINTENANT, « merci » - j’avais 13 ans je crois ! on ne m’a pas encore dit « mais on était tous amoureux d’elle voyons » – parcours à moi..
J’ai 15 ans, que les années passent vite ! Remarque, à cet âge, je ne me disais pas ça.. Je m’imaginais devenir le plus séduisant des hommes – courses à pied, cuisses en surbrillance grâce aux crèmes anti-je ne sais plus quoi – des semi-marathons, du tennis – à une époque, je voulais faire comme Yannick Noah, entendre les applaudissements à Roland Garros, j’aurai voulu gagner comme lui – un rêve ?? – c’était ! parcours à moi..
Année de seconde, -aveu, préparez-vous – c’est la première fois que je propose à une fille, au téléphone (le lâche !!) d’aller au cinéma – malgré son « je ne peux pas », (une autre fois, je raconterai ma tremblote en composant son numéro de téléphone), le moment reste, encore, à ce jour, inoubliable – le film était « la leçon de piano » - dans la grande salle de cinéma, nous n’étions que 4 et QUEL FILM – j’ai plusssss qu’adoré et surtout plusssss que pleuré..
Toujours dans ce lycée à ma première femme « non, je ne peux pas », j’ai eu mon brevet théorique de pilotage – ah oui, je le dis maintenant : pilote ou avocat ou Yannick Noah, roulement de tambour, quelques années après, je suis devenu ………………………….. aucun des trois et na !! parcours à moi..
Ensuite, parcours plus classique disons, BAC en poche, faculté de droit, logique ! après une terminale maths, on fait du droit !! parcours droit..
C’était ma vie à moi, enfant, ado : la suite ?? pas maintenant et une bonne partie de cette suite figure dans mon livre – bientôt disponible – patience, patience
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