lundi 4 octobre 2010

Mais, allumez la lumière voyons !

Quelle obscurité – j’entrevois la lumière, elle me parait si éloignée – recroquevillé, je parviens tout de même à me détendre juste un peu – plus les jours s’écoulent et moins je le peux (me détendre) – et puis les parois qui m’entourent semblent se contracter, mais ou suis-je – ahhhhh attention, ça bouge de partout, il s’passe quoi – j’entends des bruits de partout – des bruits que je ne comprends pas du tout et que je n’aime pas – j’ai peur, suis seul, je vous invite, vous venez ? Que la lumière soit..

Ah voilà la LUMIERE, c’est pas trop tôt, wèlà (!!)..Et puis pourquoi y’a toutes ces personnes là ? "AÏEEEEE SALETE, méchant toi, j’vais porter plainte contre toi, j'te préviens" il m’a fait mal le mec, il a coupé quoi, un truc qui ne ressemble à rien d’ailleurs « BERK, DEGOUTANT ! » - mais au moins ce truc me reliait à un genre bien-être, il est bizarre LUI – ohhhhhhh, y’a une dame là « et voilà qu’elle me prend dans ses bras, ouai là, tu te prends pour qui toi et voilà qu’elle me fait plein de slurps sur ma petite joue « BERK » - c’est de l’atteinte au corps ça -  ben ouai, exkisé mwen, j’ai fait du droit yes man « BERK » ces slurps mais j’aime bien, c’est tendre, tout doux « tu peux continuer si tu veux, non zy-vas j’te dis » - de toutes les façons, j’te préviens toi, si tu t’arrêtes, je CRIERAI PLI FÖ ENCOWE  - j’dis plus rien – de toutes les façons, personne ne semble comprendre ce que je crie – pourtant !! pfff – TOUSSS DES NAZE, heureusement que vous êtes là vous.. Et puis je vous vois maintenant..

« Mais souffle, dépêches toi » j’entends – ben voilà, 5 bougies sur un gâteau, il est au chocolat – apparemment, c’est la condition : souffler, même à côté pour manger le gâteau – enfin juste une tite part parce que vu le nombre de personnes là, ma part sera plusss que petite là ! J’ai grand intérêt à manger lentement moi pour pas avoir l’air … vous voyez quoi ! Mais ché pas comment manger lentement, regarde moi ça, LES GOINFRES, j’avais pourtant entendu « j’ai fait un gâteau pour toi mon ti chéwi » ouai ouai, c’est ça, j’y crois ! Par contre là, les paquets qui sont posés, hum hum, bon aller, je fais semblant que je ne saiiis pas – « ohhhh merci mon tonton adoré, mèci ma tanti préférée – ah merci mon cousin d’amour ! »  - ben ouai, à 5 ans, j’en ai du vocabulaire ! Mais et toi là, tu es venu sans rien ? Tranquille cool le mec, à mon anniversaire, je dis bien, à mon anniversaire, le mec vient et … sans rien –  ben bravo, tu es venu pour ?? Bon, je fais comme si c’était pas important – « mais ouvres tes cadeaux » pfff, on s’demande s’ils sont à MOI MOI MOI – bon ok, j’ouvre ! Alors là, il me faut sourire et dire merci après la standard de phrase « tu ne l’avais pas celle-là » ben c’est certain, ma chambre, elle est ici et pas dans le magasin ! pfff – on joue ensemble dans ma lumière ?

Non mais vous y croyez que j’y vais pourquoi moi à la fac, hein ? Ben ouai, elle s’appelle Stéphanie (non mais non, c’est juste pour l’article que tu t’appelles comme ça) – le beau temps du jour se lit sur ton visage – tu es si belle que mon cœur fait des sursauts à chaque fois que je te vois – et puis si je te regarde plus de deux secondes, il y a de fortes chances que je me retrouve dans le lit de l’infirmière – enfin, à chaque fois que j’y vais, je suis allongé au même endroit et elle s’approche si près de moi – « je te plais tant que ça blouse blanche ? Tu n’es pas mon style, merci de m’avoir réveillé mais je ne rêvais pas de toi – salut, à la prochaine » - je file voir l’éclair de cœur de ma Steph..

Coucou Steph, je t’ai écrit une lettre – rien que pour toi, only for you – le titre ? « Je viens chez toi, chez nous ? » - allume la lumière, j’éteins la mienne..
                                               Louis-Xavier

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